J’ai tissé.
J’ai tissé des lianes sur le branchages de mes années.
Mon coeur houlait de parfums d’inoublis,
Malgré les jours, malgré les ans,
Ici rien n’a changé…
Toujours les même battement intérieur,
Tamtam des états de mon âme,
Quand le coeur se miroite aux dessein de ma vie,
C’est toujours les mêmes sanglots :
Pétales de sel bleutés.
J’ai froid dans ma taverne
Dans mon taudis, dans mes ténèbres,
Le soleil ne m’éclaire plus,
A l’absence de ta voix.
J’ai désappris les heures,
Suffoqué chaque secondes,
Je ne suis plus qu’âme errante,
Errant parmi la foule.
La lune même
- mère des insomniaque
Ne me fait plus rien.
Je ferme les paupières et compte les oiseaux...
Que me restera-t-il donc au fin fond du chemin ?
Et j’entends encore et toujours la même mélodie,
Qui me berce et me noie d’une terrible mélancolie...