Une lettre comme un soupir,
Au creux des soirs de lunes
Des parfums exhalés,
Qui s'échappe d'un murmure,
Et ces branches frêles et timides,
Des arbres roux d'Octobre,
Qui incertaines présentent,
Leur fruit au doux nectar.
Des tendres mélodies,
Comme des soupirs lointain,
Qui se froissent et frissonnent,
Au frou-frou des étoiles,
Entre les nébuleuses diaprées,
Et les constellations.
ô tendresses des nuits étoilées,
où la poésie est reine de ses royaumes,
Où les vitraux ambrés,
Aux figures mystérieuses,
Marient aux étangs blêmes,
Des accords désuets.
Des volutes de parfums que caressent les brumes,
Des tisanes voluptueuse qui s'infusent langoureuse,
Et qui lentement voltigent aux flammes des clairs de lunes,
Et qu'élève tendrement les roses aux belles couronnes.
C'est la splendeur Nocturnesque,
Qu'immortelise le violoncelle,
Qui s'accroche au frisson,
D'un piano à milles notes.
C'est la harpe céleste,
Que fait vibrer les mains,
D'un Dieu ou d'une Déesse,
Et qui sonore sintille,
Jusqu'à la Nuit des Temps.