Les arbres soupiraient leur préludes joyeux,
Le long du sentier à demi-voilé,
Et dans l'étang d'automne, l'eau tonnait et ronronnait,
Langoureusement,
Vers la tonnelle en fer forgé.
Le temps avait cessé de battre de l'aile,
Juste l'espace d'un après-midi,
Et la rosée
Perlait tendrement les fleurs aux belles corolles.
Sous la nappe du ciel faite de soleil et d'Azur.
Quelques branches timides s'étiraient incertaines,
De ces frêles arbustes au troncs basanés,
Et les fleurs fanées, dans le creux des souvenirs,
Riaient au fond des tiroirs secrets au charme désuet...