Je me perds dans la nuit aux lueurs éternels,
Dans le ventre du temps qui murmure sa sentence,
Qui gémit dans l'oubli des années de Jadis,
Dans ce chemin trop vieux, étourdis par le spectres.
Les fantômes de la nuit qui s'échappe, lancinants,
Au lueurs des grands arbres aux manteaux de corbeau,
Et ce sang qui s'écoule de ces bureaux troués,
Où flamboie une chandelle façonnée dans un crâne.
Je me perds en silence à l'hospice de ce monde,
A l'hospice de ces temps, de ces siècles trop perdus,
Etirés à jamais entre l'être, le paraître,
Et le vide du ciel d'un nihilisme trop aigu.
Les étangs sont morts,
Les oiseaux ne volent plus,
Ne chantent plus se sont tus,
A jamais, pour toujours.
Et les brumes, opaques et sombres
Couronne ma tête lourde,
D'infinis mauvais rêves.