Coucher de soleil sur la Seine 2

"Vienne la Nuit, sonne l'heure,
Les jours s'en vont, je demeure."
Apollinaire.

Dans ce pays lointain,
A l'hospice du silence,
Ce doux havre de paix,
Tendre comme dans un poème.

Sa plage et ses rivages,
Ses vagues d'émeraudes,
Que le couchant rougis,
En une belle harmonie.

Une barque posée sur l'eau,
Deux silhouettes au loin,
Posée sur cette dernière :
Deux ombres voyageurs.

Le temps suspend sa course,
La course des nuages,
Se donne en clair obscure,
Au sein du crépuscule.

Temple de l'innocence,
Des rires et des sourires,
Les joies à profusion,
Emplissent cette vallée d'or.
















Soyons nous même, soyons fou,
Soyons poème, soyons je t'aime.
Sur l'étang rouge, du crépuscule,
Une guitare chante des murmures tendres.

Un rossignol vol dans le ciel,
Les vagues d'émeraudes caressent tes pieds.
C'est la nature dans sa tendresse
Un éphémère qui grave toujours

Sur le marbre rouge de notre vie,
Un doux sourire en firmament
Une comète d'or, qui file lentement,
Devant nos yeux. Eternité.