Le visage de l'Absence me grimaçaient à travers l'eau des vitrines fanées,
Et son regard profond me lacérait des déchirures au coeur.
Il était à peine dix heure quand j'ai pris le train de mon destin,
Et que j'ai vu, comme des appels de détresses, tous ces mouchoirs - papillons blancs,
Se dresser dans le vent avant le grand départ.
Mais moi ces quais ne me disent plus rien...
Plus personne ne m'attend au détour d'un boulevard,
Et les gouttes de pluies sur le bitume sur l'herbe verte,
Ne me racontent plus aucune romance.
Le visage de l'Absence me grimaçaient à travers le masque blanc de la pleine lune,
Quand les lucioles nageaient au vent,
Et que le temps pour un instant semblait marcher à la pointe de pied.
J'ai subtilisé mes heures pour quelques bouquets d'espérance,
Mais voyez mon visage triste et décousu,
Du grand champ de bataille je reviens abattu,
Tuméfié par les larmes ravalées de ma trop amère tristesse.
Sur la mer sur l'océan peut-être un jour trouverais-je le repos,
Quand Albatros de ma vie je pourrais déployer mon envergure,
Et disparaître à tout jamais au grand berceau de mes oublis,
Et disparaître à tout jamais dans le feu de la Nuit des temps.