Tout s'évanouit ? vraiment ?
Les lieux évoquent les spectres de notre passé,
Il y'a la mémoire du temps et la mémoire des souvenirs,
Et dans la mémoire des souvenirs, il y'a dix ans c'était hier.
On est tous faible fasse au passé,
De tristes esclaves du temps qui passe,
Qui ne fait aucun détour,
Pour ralentir sa course folle.
Tout s'évanouit ? vraiment ?
Je ne t'ai pas oublié,
Un sourire comme le tiens - ce rayon de soleil infini -
On ne l'oubli pas si facilement,
On a beau estompé, faire tout ce que l'on peut,
Mais rien ne s'efface avant la mort.
Et après ? Qu'adviendra-t-il ?
Nul ne le sait...
--- Instrumental----
J'ai tout conservé dans un boîtier,
Sur le vieux bureau de chêne flétrit,
J'ai soufflé quatre bouffés de cigarette,
Et j'ai noyé mes yeux aux jours d'avant.
Je ne t'ai pas oublié,
Je ne t'oublierai jamais,
Un rire comme le tiens ça se retient,
Même sans vouloir, même sans effort,
ça reste en tête tout simplement,
Comme une musique inoubliable.
Un bonjour de ma part aux rossignol nocturnes,
Prends soin de toi et de ta vie,
Le train m'attend le long du quai,
Qui sait si un jour je reviendrai.
--- Instrumental ---
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