Voilà...enfin, Nous y revoilà,
Dans cet endroit où la vie avait respirée,
Où le temps avait cessé de battre de l'aile,
Où le printemps avait déposé son manteau de joie.
Voilà, enfin, Nous y revoilà,
Dans les bonheurs d'antan,
Les souvenirs qui luisent,
Comme une étoile au ciel.
18 ans tout rond,
La jeunesse au fond du coeur,
L'âme pleine de poésie, enivrée,
Les yeux d'un matin tout neuf.
La pluie n'existait pas,
Les ouragans étaient légendes,
Ici c'était tous les jours le soleil,
Même pendant les jours de neiges.
Voilà, enfin, Nous y revoilà,
Sous un ciel d'Azur,
Le vol d'une mouette,
Qui déchire l'horizon.
Je me croyais poète,
Avec mes sourires intérieurs,
Mes rires silencieux,
Mes rêves et mon inspiration.
J'étais insouciant du lendemain,
Et la vie me semblait une romance,
Qu'on écrit à l'aquarelle,
Le long d'un bord de mer.
Mais voilà, le temps,
Le temps fait son oeuvre,
Il nous prévient pas,
Que c'est déjà trop tard.
Tant pis, tant pis,
Ainsi va la vie,
Ainsi va la vie,
Et c'est ainsi.