On m'aura appris à avoir des hanches,
Pour flancher sous les avalanches,
On aura verser du sel sur les vitres de mon coeur,
Pour faire passer la lumière,
De la lune, du soleil, et d'autres astres de ceux qui me sont chers.
J'aurai appris la solitude,
Cette porte qui mène droit vers le royaume de l'âme,
J'aurai appris le goût des larmes,
J'aurais appris la douleur des lames,
Sur la ruelle prolongée,
Aux miroirs brisées,
J'ai siroté mon âme,
Dilué dans l'exile.
Comme un instant tanné,
Par les blancs rayons de la lunes,
Comme un plongeon instantané,
Vers l'océan de l'éternel.