Le Poète Résistant
Toi le Poète Résistant,
Souffle de vie aux lisières des Rêves,
Toi la présence pure, l'enchantement simple,
L'Apôtre du printemps et du coeur,
De nos coeurs en chants de fleurs,
Qui battent dans les vives clameurs,
Dans nos poitrines solitaires.
A toi l'impeccable Poète,
Le troubadour des roses-soleils,
Le Prince des contrées sublunaire,
Le druide des étoiles d'argents
Le conteur des comètes tendresses.
Dans nos yeux impaludés,
Par l’insomnie et la douleur,
Par tout ce qui arrache le coeur,
Tu as mis des bouquets de printemps,
Dans l’orée rehaussée,
De nos rêves espérées,
Tu as faire venir des Juillet,
Et des chiffon de ciel d’Azur.
Tu as assaisonné nos voix,
De Rossignol et de soleil,
Et sur le sable des plages sauvages,
Tu as fait valser les écumes.
De la mandoline de ton âme,
Aux chanterelles mélodieuses,
Tu as réveillé les bourgeons,
Des corolles trop longtemps éteintes.
Toi l’oiseau-lyre des temps modernes,
Toi l’apôtres des étoiles,
Toi le troubadour sempiternel,
Toi le parfumeur sonore.
C'est le souffle des temps d'avant,
Ramené dans le présent,
C'est tout ce qui vit dans la clarté des sourires,
Dans le ramage de l’Espoir.
Au cri des villes qui meurent,
Dans les cynique déspocratie,
Tu nous prend par la main,
Et nous emmène vers un ailleurs.
Un ticket pour un voyage,
Un ferry, un frisson d’aile,
Un voilier, une montgolfière,
Un chemin de roses et d’Avril,
Au souffle-douleur des Renaissances.
Puisqu’ici-bàs tout est à réinventer,
Des étoffes à découper,
Des ciels à embaumer,
Des rires à réécrire.
Aux nébuleux de nos fragiles,
A l’océan de nos fissure,
Aux nimbes blêmes de nos peines,
Aux chanterelles de nos âmes mères,
J'évoque ton nom.
A tout ce qu’on boit à tout ce qu’on voit,
Au rossignol dans les branchages,
Aux corolles folles dans les ramages,
Aux fumerolles de nos angoisses,
J'évoque ton nom.
A l'Azur aile d’éternité,
Aux alizés qui nous caresse,
Aux zéphyr qui nous transperce,
J'évoque ton nom.
A l’ombrelle de tes paroles,
Se délecter d’un ciel d’Azur,
Boire à la voix des tourterelles,
Qui battent de l’aile dans les vents frais.
Des mots, des ramanceros,
Des remembrances dans des tisanes,
Des mélodies coiffée de mots,
Des Infinies, des baumes aux maux,
De longues vapeurs d’éternité.
Et si hélas, Prince des nuées,
L'heure est venue de t’envoler,
Vers d’autres cieux, d’autres ermitages,
Dans le tranquille des Thébaïdes.
Sache que nous ne t’oublierons jamais,
Nos coeurs éperdus de tes mots,
Nos maux guéris par tes murmures,
Nous te remercions infiniment.
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