Souffle divin.
Liturgie, souffle de vie,
Vers toi j’accours ô créateur,
Pour m’abriter sous la tonnelle,
De ta sagesse, bout d’Infini.
Sur un nuage coussin de soie,
Je rêvasserai des jours durants,
Et dans la splendeur des étoiles,
Mes yeux lentement se noieront.
Là, à la source d’un étang,
Abreuvé par les milles saveurs
Mon âme qui sera sans apparences,
Pourra danser comme une étoile,
Et vibrer de son essence profonde.
Les vitrines tristes des vieux buildings,
Les bistournis, les artifices..
De seront plus que de lointaines rumeurs.
L’intérieur sur l’extérieur aura gagné.
Malheureux les tristes poètes
Qui pour l’apprendre devront attendre la mort.
Là, le ciel est d’un bleu vertigineux,
Empanaché de milles éclats,
Dans son magnifique cristal.