C'est le temps des météores,
Et des rondes de chacal,
Le temps où la nuit incendie les voûtes éternelles,
Où les frissons du vent,
Irrigue nos lendemains.
C'est des doigts qui pointent les astres,
Et les yeux, de leurs reflets, qui s'inondent jusqu'au coeur,
C'est cet état d'ivresse,
Celui qui fait sourire.
La nuit remue ses ailes,
De cristal et de lin,
Et on entend sa voix
Adamantine et tendre,
A travers les rivières
qui ruissellent éperdument,
Et ce petit oiseau...
Qui vapore ses cantilènes.
Nuit d'Ivresse,
Nuit d'Allégresse,
Souffle primitif,
Qui s'échappe des racines,
Chaque jour, chaque nuit,
Tu nous montres le chemin,
Aux flammes de la Grande-Ours,
Nous poursuivons ta voix.