Une cambuse dans la cambrouse,
Pour camper jusqu'au soir,
Des liqueurs en bottes de foin,
Qui se vide d'un trait, par coeur.
Un gros vieillard sous un arbre roux
(C'est l'Automne)
Qui lentement fume tout en dormant,
Avec ses bottines remplies de grelots,
Qui frappent le vent de giffles sonores.
Un poète sourd, sourd et muet,
Qui distingue à peine l'étang,
Et qui murmure à un oiseau,
Des sonatines un peu usées.
Des souvenirs que le vent berce,
Pour ramener à chaque cerveau,
Faire chier aux jours des coeurs fragiles
Pisser la pluie à leur grosses joues.