Aujourd'hui Werther est mort,
C'est la Société qui l'a tué.
Il va rejoindre son ami Pierrot,
Personne n'y prêtait attention,
Mais il avait le malheur aussi discret qu'une plume.
Il rejoindra les poètes,
Partis trop vite dans les nuages,
Vers d'autres mirages,
Pour d'autres rivages.
Et c'est toujours la même chanson,
Celle du Guitariste aveugle,
Sur les Rues de Manhattan
C'est toujours la même rengaine.
C'est le marionnettiste sourd,
Toujours un peu trop saoul,
Qui fait joue-joue sur les boulevards,
Dans le parfum des faux-semblants.
C'est toujours les jeux de rôles,
Les théâtre grandeur nature,
Les surtout pas être soi-même,
de ces tristes siècles rouge.
Les ruptures par SMS,
Les rasoirs dans le poignets,
Le sang qui sent la sente moisie,
Et les virages du néant..
Les larmes en dégradé,
Les ringards stigmatisés
La poésie assassinée,
La vie emprisonnée.