Dans l'infirme du firmament,
Pleuvait des larmes sans âges,
Sur la plaine aux longs mirages.
Le brouhaha du vent s'accrochait aux branches timides,
Des peupliers courbés, à l'échine des étoiles,
Sur les étangs des temps qui s'en vont tristement,
Dansaient le cri de l'Aube, à l'ivresse des Collines.
Et j'ai vu la splendeur des matins infinis,
Danser au fil de l'eau en chant indestructible
Pour tisser des demain, au murmure du Soleil.