Un poème en demie teinte,
Découpé dans un chiffon
Un diadème de mots d'antan,
Pour éclairer mes nuits blanches.
Un souffle orphelin sur les buées des vitres,
Qui vient conter son lent récit,
Un vent d'autrefois sur les barreaux,
Qui frappe des rythme d'incertitudes,
Celui des roches pleines de plaines perdus,
Et des contrées d'autrefois,
A contre-jour des lueurs rouges.
Celui des gâteaux à la crème,
Des tourtereaux du Japon,
Des ballons de foot,
Sur le bitume des rues d'été,
Et des saules qui pleurent tout seul,
Dans les fleuves des Parcs d'Avril.
Et la mer gronde ses clameurs éternelles,
Aux yeux des marins des temps lointain,
De naufrages en tragédie,
Se perd la trajectoire du bonheur,
Se paume l'illusion des demain,
Droit le long des lignes de ma main.
Un poème en demie teinte,
Découpé dans un chiffon
Un diadème de mots d'antan,
Pour éclairer mes nuits blanches.