partie 2
Le violon sous la lune,
Sanglote son amertume,
Au long parfum nocturne,
Ruisselle ses tourments.
A la chaleur des chandelles,
S'élève la flamme,
Comme un oriflamme,
Vers le firmament.
Le parfum nocturnesque,
Se répand dans l'atmosphère,
Ses volûtes en arabesques,
Font des fresques de fumées.
C'est presque rien mais pourtant,
Le tourment a jeté son voile,
Juste le temps d'un instant,
Entre étoiles et comète,
Se commémore la parfaite harmonie.
La lune est pleine à plein poumon,
La nature suffoque sous le ciel de la nuit,
Les arbres étirent leur silhouette,
Aux fluettes et timides branches.
Quelques voiliers ça et là,
Et la barque des poètes,
Qui voguent sur les eaux,
Comme une feuille qui dormirait sur le lac bleu.
partie 2
Et moi j'ai brûlé mes écrits,
Au flamboiement de la bougie,
N'en demeure que quelques vestiges,
Comme un croissant de lune sur sa tige.
Avec le temps rien ne s'efface,
Rien ne remplace la litanie,
De la mélancolie chérie,
Qu'on porte au fond de soi.
Les vagues à l'âme qui vont et viennent,
Qui s'échouent, s'en vont au large,
Avant de revenir en force,
Pour noyer notre coeur dans un torrent.