Le saule de l'Alphabet,
Le vieux Saule de l'Alphabet...
Je l'imagine souvent,
Quand mes yeux se perdent dans le ciel,
C'était le vieux parc fleurit,
Des années 20,
Comme tout cela remonte à loin...
J'avais les rêves pleins la tête,
L'ivresse inscrite aux lignes de ma main,
Comme un estuaire rempli de féeries,
Ce ciel infini, ces fleuves tendres et doux,
Tout cela était un miracle, une aubaine,
Et j'étais tombé amoureux de l'aube et du crépuscule.
Les Anges du lointain...
Ressusciteront-ils les rondeaux du Souvenir ?
Les éclipses raviveront-elle la maladie du Bonheur ?
Comme ma jeunesse me manque...
Quand mes terres étaient empli de candeur et d'émerveillement,
Quand rien ne m'était familier,
Et que tout pouvait encore me surprendre.
Mais ce temps est mort,
Il est mort quand je t'ai perdu,
Et ses années d'insouciances se sont éteint...
A jamais ?
Les violons du passé,
Aux quatuors parfumés,
Les bruits de balançoires,
Et le chant du moineau,
La valse des tourterelles,
Le seul de nos langueurs,
Le vertige des lendemains,
La peur que tout vienne interrompre...
Interrompre ces noces du bonheur.